par Dr Catherine De Goursac. Paris
Les choux plus généralement les plantes de la famille des Crucifères renferment des glucosinolates qui donnent naissance à des composés bioactifs : isothiocyanates et indoles,sous l’ action d’ une enzyme la myrosinase .
Ces composés stimulent des enzymes éliminant les substances cancérigènes, elles bloquent la prolifération des cellules cancéreuses en empêchant les métastases .
Une étude montre que l’un de ces isothiocyanates possède une activité antibiotique puissante contre la bactérie Heliobacter pylori :l’agent infectieux de la plupart des ulcères et un facteur majeur du cancer de l’ estomac.
Le sulforaphane une substance de la classe des isothiocyanates inhibe deux marqueurs de l’ inflammation en particulier les COX_2 qui constituent la cible de nombreux médicaments anti-inflammatoires.
Des recherches de laboratoire (Erin Hsu et coll.,Ucla )ont mis au jour un mécanisme biologique impliquant deux composés contenus dans les brocolis et le soja ,qui semblent réduire le potentiel invasif et métastasiques des cancers.
Sur des lignées de cellules de cancer du sein et de l’ovaire , le diindolylméthane (DIM),qui résulte de la digestion des crucifères et la génistéine, qui est une isoflore majeure , réduisent la production de deux protéines :des protéines qui ont un chimiotropisme réciproque , que l’on sait être nécessaire à la diffusion de ces cancers .
En mettant en contact la génistéine et le DIM avec des cellules cancéreuses : on assiste à un arrêt total de leur potentiel de motilité.
Les flavonols réduisent le risque de cancer pancréatique
Conclusion : nos ancêtres mangeaient plus volontier du choux sous toutes ses formes ( blancs, rouges et verts), à nous de nous y remettre !
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