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Lassés de leurs enfants, ils les troquent !

le 20/09/2013 à 09:18 6 511 vues

Le « private re-homing » est une pratique américaine de troc d'enfants adoptés, qui se déroule sur Internet. Une journaliste de l'agence de presse américaine Reuters a mené une enquête sur la question. Les découvertes et les révélations sont alarmantes.

Un système illégal, mais qui ferait des « heureux »

A l'aide de Yahoo et Facebook, certains annoncent souhaitent échanger les enfants qu'ils ont adoptés car ils n'en veulent apparemment plus...

D'après la journaliste Megan Twohey de Reuters, sur Yahoo, on a pu enregistrer 261 enfants étrangers de 10 mois à 14 ans qui ont été échangés en 5 ans.

En effet, loin de choquer, il existe bien des personnes sans gêne, qui se proposent de troquer des enfants avec des annonces comme « j'ai vraiment honte de dire ça, mais je déteste vraiment ce garçon ! ».

Contrairement à ceux qui y expriment leur opposition, Nicole Easo (un témoin pour qui l'illégalité du «private re-homing» ne veut rien dire) et son mari, estiment que, cette pratique « ne fait pas de mal » : elle est devenue une habitude avant de préciser que, par ce biais, et ils ont adopté 6 enfants en une décennie !

Des enfants soumis à la violence...

Hélas, le revers du tableau ne surprend (presque) pas . Ces enfants troqués via les réseaux sociaux, sont sujets à différentes formes de violences allant de la violence morale et physique jusqu'aux abus sexuels.

C'est le cas, par exemple, une petite fille russe de 13 ans adoptée puis échangée 3 fois en 6 mois, qui déclare avoir été violée par un garçon (vivant dans sa nouvelle maison d'accueil) après que ce dernier ait uriné sur elle. Une autre enfant témoigne avoir été forcé de creuser sa propre tombe... Un vrai calvaire pour ces enfants échangés sur Internet !

Quelles sont les mesures prises ?

Suite à la publication de l'enquête de la journaliste, Yahoo a fermé la page concernée. Facebook pour sa part, indique qu' « Internet est un reflet de la société, que les gens utilisent pour toutes sortes de communications et régler toutes sortes de problèmes ».

Toutefois, si la page en question semble avoir été supprimée, nombreux sont ceux qui pensent qu'elle existe [encore], mais sous un autre nom. Affaire à suivre...